Protéger le droit de vote
des Québécois temporairement à l’étranger
Joignez-vous à nous afin de protéger le droit fondamental de voter des Québécois temporairement à l’étranger
La Loi électorale du Québec retire le droit de vote par correspondance aux Québécois qui sont temporairement à l’étranger depuis plus de deux ans. Ainsi, tous les étudiants qui, comme moi, se retrouvent temporairement à l’étranger pour leurs études sont privés du droit fondamental de participer au processus démocratique - et ce même si nous continuons d’être légalement domicilés au Québec et y payons toujours nos impôts!
Cette limite contrevient au droit de vote qui est garanti par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. C’est donc sur cette base que j’ai entammé un recours en justice afin de faire déclarer invalide la limite de deux ans imposée par la loi québécoise. Ce recours s’appuie par ailleurs sur un important précédent établi au niveau des élections fédérales. En 2019, la Cour suprême a invalidé une mesure semblable qui limitait le droit de vote des Canadiens établis à l’étranger depuis plus de cinq ans.
Vous trouverez sur ce site des détails au sujet de ce recours, incluant les arguments juridiques invoqués, les démarches en cours, et la façon dont vous pouvez supporter notre projet!
Mise à jour: le procès se déroulera du 2 au 6 juin 2025
Quelques faits saillants
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Un précédent important
En 2019, la Cour suprême du Canada a jugé inconstitutionnelle la règle retirant le droit de vote lors d’une élection fédérale aux citoyens Canadien vivant à l’extérieur du pays depuis plus de cinq ans.
La règle au Québec pour les élections provinciales est encore plus stricte avec une limite de deux ans!
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Un avis juridique par des avocats d’expérience
Dans un avis juridique très étoffé, les avocats du cabinet Osler, Hoskin & Harcourt concluent que le recours contestant la constitutionalité de la limite de deux ans a de bonnes chances de succès. Il s’agit d’un cabinet d'avocats national de premier plan, et ils ont généreusement accepté de prendre le dossier bénévolement.
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Le Protecteur du citoyen se prononce
Déjà au milieu des années 1990 le Protecteur du citoyen du Québec déclare que la limite au droit de vote des québécois à l’étranger ne résisterait pas à une contestation constitutionnelle. Selon lui, « on peut raisonnablement penser que la limite de deux ans imposée … à l'exercice d'un droit démocratique, constitutionnalisé et aussi important que le droit de vote ne résisterait pas à une contestation judiciaire fondée sur l'application des chartes. »
Joignez-vous à nous ou supportez le recours
Deux façons de contribuer: aidez à défendre le droit de vote de tous les Québécois grâce à votre support financier. Votre contribution permettra de couvrir les frais incidents au recours: droits de greffe, huissier de justice, sténographe, base de données spécialisées, etc. Toutes les dépenses seront ventilées en détail sur le site web au fur et à mesure de la procédure. Vous pouvez lire davantage sur mon engagement de transparence en suivant le lien vers la page Soutenir le projet.
Vous pouvez également vous inscrire à notre liste afin d’être tenu informé des développements du recours. Nous souhaitons par le fait même créer une liste de voteurs impliqués résidant temporairement à l’étranger.
Contact
Bruno Gélinas-Faucher
Email: bruno.gelinas.faucher@gmail.com
N'hésitez pas à me contacter pour tous détails concernant le recours ou une requête médiatique.